Jean Martinon
Domenon
Jean Martinon
Domenon
- Compositor Jean Martinon
- Editorial Gerard Billaudot
- Nº de pedido BILL-MRB1205-1
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Descripción de la:
Bläserquintette
Quintette a vent
Commande de l'Etat, du Ministère de la Culture et de la Communication et du Concert Impromptu
Création le 23 mars 1997 a l'Auditorium de l'Opéra de Lyon (France) par le quintette a vent Le Concert Impromptu --- Conþue pour un spectacle du Concert impromptu autour de la poésie de Rilke, la partition de Souffles fut éditée en 1997. Elle débute '' a la limite du silence, quasi inaudible '' de sorte que sont seuls perþus la percussion des doigts touchant les clefs, le bruit de celles-ci battant les f¹ts et celui de l'air traversant les instruments. Comme pour (d')ALLER, une grande partie de matériau utilisé dans Souffles consiste en échelles qui sont montées ou descendues. Par ailleurs, ce principe est enrichi par l'utilisation intensive de battements d'un intervalle. Dans ses animations successives - accélérations, décélérations -l'intervalle est porté par des échelles de différentes nature. Par exemple, chaque transposition de l'intervalle (doublé, triplé...) peut débuter sur les degrés successifs d'une échelle ; l'une des hauteurs de l'intervalle peut aussi suivre la courbe d'une échelle pendant que son complément se profile sur une autre, de nature différente, synchrone ou pas. Dans un des moments les plus spectaculaires de Souffles, on retrouve aussi la technique qu'on avait repérée dans (d')ALLER - ici de retranchements de tronþons. C'est un moment ou le compositeur fractionne son effectif, plus ou moins en deux groupes : basson et cor d'un coté ; fl¹te, hautbois et clarinette de l'autre, a trois ou a deux. La ligne très scandée des bois aigus est ponctuée par une réponse elliptique et énergique du basson et du cor. Les interventions alternées de ces deux groupes sont a chaque fois réduites. L'enchevetrement progressif des deux groupes - jusqu'au point ou la réponse des vents graves, s'annonþant au départ comme un écho provocateur, devient la conclusion logique de l'assertion des bois aigus - provoque un effet d'accélération pourtant nié par le mouvement général indiqué qui va vers le ralentissement.
Quintette a vent
Commande de l'Etat, du Ministère de la Culture et de la Communication et du Concert Impromptu
Création le 23 mars 1997 a l'Auditorium de l'Opéra de Lyon (France) par le quintette a vent Le Concert Impromptu --- Conþue pour un spectacle du Concert impromptu autour de la poésie de Rilke, la partition de Souffles fut éditée en 1997. Elle débute '' a la limite du silence, quasi inaudible '' de sorte que sont seuls perþus la percussion des doigts touchant les clefs, le bruit de celles-ci battant les f¹ts et celui de l'air traversant les instruments. Comme pour (d')ALLER, une grande partie de matériau utilisé dans Souffles consiste en échelles qui sont montées ou descendues. Par ailleurs, ce principe est enrichi par l'utilisation intensive de battements d'un intervalle. Dans ses animations successives - accélérations, décélérations -l'intervalle est porté par des échelles de différentes nature. Par exemple, chaque transposition de l'intervalle (doublé, triplé...) peut débuter sur les degrés successifs d'une échelle ; l'une des hauteurs de l'intervalle peut aussi suivre la courbe d'une échelle pendant que son complément se profile sur une autre, de nature différente, synchrone ou pas. Dans un des moments les plus spectaculaires de Souffles, on retrouve aussi la technique qu'on avait repérée dans (d')ALLER - ici de retranchements de tronþons. C'est un moment ou le compositeur fractionne son effectif, plus ou moins en deux groupes : basson et cor d'un coté ; fl¹te, hautbois et clarinette de l'autre, a trois ou a deux. La ligne très scandée des bois aigus est ponctuée par une réponse elliptique et énergique du basson et du cor. Les interventions alternées de ces deux groupes sont a chaque fois réduites. L'enchevetrement progressif des deux groupes - jusqu'au point ou la réponse des vents graves, s'annonþant au départ comme un écho provocateur, devient la conclusion logique de l'assertion des bois aigus - provoque un effet d'accélération pourtant nié par le mouvement général indiqué qui va vers le ralentissement.